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Deux roues, quatre saisons

Les vélos n’explosent pas au contact de la neige. Au contraire, votre bicycle, plus robuste qu’il n’y paraît, est un moyen de transport parfaitement adapté à l’hiver qui vous aidera à renouer avec notre territoire nordique, un coup de pédale à la fois. Si l’hiver porte le triste sobriquet de « saison morte », le vélo a tout ce qu’il faut pour rendre l’expression obsolète!



Deux roues, quatre saisons et beaucoup de plaisir!

Bien évidemment, quelques changements progressifs à votre équipement et à vos habitudes seront de mise pour rendre vos balades agréables. Rares sont les cyclistes qui décident de commencer leur pratique du vélo hivernal un beau matin de février par un -30°C bien ressenti! La plupart des cyclistes hivernaux entament leur premier hiver graduellement, en poursuivant leur habitude de transport quotidien à vélo. C’est petit à petit que vous apportez des changements à votre pratique du vélo utilitaire. Mais ne laissez pas ces petites modifications vous arrêter : vous les oublierez vite après avoir laissé la première trace dans la neige sous une tempête de neige nocturne, et ce, en profitant du silence nordique. Gageons que les enfants voudront en profiter également!


De plus, le cycliste hivernal est loin d’être isolé dans sa froidure : il fait partie d’une communauté très active qui soutient autant le néophyte que l’expert et organise des événements de tout acabit pour jouir des plaisirs du vélo sous zéro. Un simple coup d’œil aux médias sociaux vous convaincra de l’efficacité du vélo d’hiver comme remède à la dépression saisonnière : les groupes dédiés au vélo d’hiver y bourdonnent d’activités! Ateliers d’initiation au vélo-boulot hivernal, projets de cyclotourisme au mois de février et échanges de conseils sur l’habillement abondent, ne laissant pas le temps au spleen d’occuper votre esprit.


Nous sommes un peuple nordique, autrefois habitué aux hivers rigoureux. Plutôt que d’ignorer le froid à l’aide d’un démarreur à distance, réapproprions-nous le climat québécois à la force de notre propre personne, que ce soit en nous emmitouflant pour une marche ou en nous préparant pour une balade à vélo sous (et sur) la neige!


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